Abrogation de la loi LRU ! : Différence entre versions

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Elle est la pièce maîtresse d'un ensemble cohérent de mesures dont l'application aboutirait au démantèlement du Service Public d'Enseignement, de la maternelle à l'université, et à l'abandon de la Recherche Publique aux appétits privés. Il s'agit d'une réforme idéologique dont le but est la création d'un ''marché de l'éducation'', éminemment rentable pour quelques uns et hors de prix pour le plus grand nombre.
 
Elle est la pièce maîtresse d'un ensemble cohérent de mesures dont l'application aboutirait au démantèlement du Service Public d'Enseignement, de la maternelle à l'université, et à l'abandon de la Recherche Publique aux appétits privés. Il s'agit d'une réforme idéologique dont le but est la création d'un ''marché de l'éducation'', éminemment rentable pour quelques uns et hors de prix pour le plus grand nombre.
  
La LRU impose à l'université une gestion des finances et du personnel selon le modèle des entreprises privées, en contradiction avec leurs missions de service public.
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La LRU impose à l'université une gestion des finances et du personnel selon le modèle des entreprises privées, en contradiction avec leurs missions de service public. La bénéfice d'un service public '''pour l'ensemble de la population''' ne s'estime pas seulement par un bilan comptable ou financier, contrairement aux dividendes versés à quelques actionnaires.
  
 
Pour ces raisons, la mise en place de la LRU a suscité et suscite de très larges mouvements de protestation dans les universités, alors même que le gouvernement proteste... de sa bonne foi, au travers d'une communication savamment orchestrée.
 
Pour ces raisons, la mise en place de la LRU a suscité et suscite de très larges mouvements de protestation dans les universités, alors même que le gouvernement proteste... de sa bonne foi, au travers d'une communication savamment orchestrée.
  
Par exemple, revoyons ensemble les [[Liens#Discours_de_Sarkozy_sur_la_recherche_et_l.27innovation_.2822.2F01.2F09.29|'''mensonges du Président Sarkozy''']] dans son discours du 29 janvier 2009.
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Pour en juger, vous pouvez revoir les [[Liens#Discours_de_Sarkozy_sur_la_recherche_et_l.27innovation_.2822.2F01.2F09.29|'''mensonges du Président Sarkozy''']] dans son discours sur la recherche du 29 janvier 2009.
  
 
= Qui dit vrai ? Qui dit faux ?=
 
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* loi LRU en 2007
 
* loi LRU en 2007
  
Pendant toute cette durée, seul le mouvement actuel est à l'initiative des universitaires.
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Pendant toute cette durée, '''seul le mouvement actuel''' est à l'initiative des universitaires.
  
 
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À Lille&nbsp;1, [[Precaires|'''35% des administratifs et techniciens sont précaires''']] (répétition de CDD de 10 mois + 2 mois sans salaire).
  
 
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En 25 ans, la valeur des salaires des universitaires a baissé d'environ 20%. Pour la rémunération des enseignants-chercheurs et leurs conditions de travail, sur 8 pays industrialisés, la France est classée avant-dernière.
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En 25&nbsp;ans, la valeur des salaires des universitaires a baissé d'environ 20%. Pour la rémunération des enseignants-chercheurs et leurs conditions de travail, sur 8 pays industrialisés, la France est classée avant-dernière.
  
 
La baisse du nombre d'universitaires contraste avec la hausse du nombre de leur missions. La loi LRU permet aux présidents d'université d'embaucher davantage encore de précaires qui coûtent moins cher que le personnel titulaire. Le désengagement financier de l'État les y contraindra.
 
La baisse du nombre d'universitaires contraste avec la hausse du nombre de leur missions. La loi LRU permet aux présidents d'université d'embaucher davantage encore de précaires qui coûtent moins cher que le personnel titulaire. Le désengagement financier de l'État les y contraindra.
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De nombreuses recherches fondamentales ont pourtant des retombées sur la vie quotidienne. Par exemple, saviez-vous que le premier métro automatique du monde, le VAL, à Lille, est issu d'un brevet déposé le 31 juillet 1971 par le Pr. R. Gabillard de l'Université de Lille&nbsp;1&nbsp;?
 
De nombreuses recherches fondamentales ont pourtant des retombées sur la vie quotidienne. Par exemple, saviez-vous que le premier métro automatique du monde, le VAL, à Lille, est issu d'un brevet déposé le 31 juillet 1971 par le Pr. R. Gabillard de l'Université de Lille&nbsp;1&nbsp;?
  
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En revanche en 2009&nbsp;:
 
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* plus de 800 millions d'euros de crédit d'impôt recherche sont offerts aux entreprises (avce 1,5% de cette somme, on peut créer 1&nbsp;200 postes dans les universités).
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* plus de 800 millions d'euros de crédit d'impôt recherche sont offerts aux entreprises (avec 1,5% de cette somme, on peut créer 1&nbsp;200 postes dans les universités).
 
* 850 postes seront supprimés au CNRS à l'horizon 2013.
 
* 850 postes seront supprimés au CNRS à l'horizon 2013.
  
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Avec des budgets en baisse, pour continuer à accomplir leurs missions en conservant leur niveau d'exigence, les universités vont devoir trouver de nouvelles sources de financement. La seule méthode qui puisse garantir leur indépendance est d'augmenter les frais d'inscription et de scolarité des étudiants.
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Dans les pays où des réformes similaires ont été appliquées; les frais d'inscription ont tous augmenté. Deux exemples&nbsp;:
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* Au Royaume Uni, les frais d'inscription ont été multipliés par 3 en 2004.
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* En Allemagne, ils sont passés en moyenne de 100&nbsp;€ à 500&nbsp;€.
  
 
== Sur l'université, vous dit&nbsp;: ... ==
 
== Sur l'université, vous dit&nbsp;: ... ==
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Aux États-Unis, notre «&nbsp;modèle&nbsp;», où les Universités sont autonomes depuis longtemps,
 
Aux États-Unis, notre «&nbsp;modèle&nbsp;», où les Universités sont autonomes depuis longtemps,
les frais d'inscriptions vont de 5&nbsp;000 € (public) à 19&nbsp;000 € (privé) en moyenne. Et aujourd'hui, la crise conduit nombre d'Universités (Yale, Harvard, Caltech, ...) à licencier massivement et à augmenter fortement leurs frais d'inscription. Les étudiants touchés par la crise sont de plus en plus nombreux à s'endetter par des emprunts bancaires. Aux États-Unis, deux étudiants sur trois arrivent endettés sur le marché du travail. Leur dette s'élève à 17&nbsp;000&nbsp;€ en moyenne.
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les frais d'inscriptions vont de 5&nbsp;000&nbsp;€ (public) à 19&nbsp;000&nbsp;€ (privé) en moyenne. Et aujourd'hui, la crise conduit nombre d'Universités (Yale, Harvard, Caltech, ...) à licencier massivement et à augmenter fortement leurs frais d'inscription. Les étudiants touchés par la crise sont de plus en plus nombreux à s'endetter par des emprunts bancaires. Aux États-Unis, deux étudiants sur trois arrivent endettés sur le marché du travail. Leur dette s'élève à 17&nbsp;000&nbsp;€ en moyenne.
  
 
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Version du 13 avril 2009 à 23:06

Abrogation de la loi LRU !

La loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités (LRU) a été votée en catimini la première quinzaine d'août 2007. Peut-être étiez-vous en vacances !

Elle a été rédigée après une parodie de concertation, en confondant vitesse et précipitation.

Elle est la pièce maîtresse d'un ensemble cohérent de mesures dont l'application aboutirait au démantèlement du Service Public d'Enseignement, de la maternelle à l'université, et à l'abandon de la Recherche Publique aux appétits privés. Il s'agit d'une réforme idéologique dont le but est la création d'un marché de l'éducation, éminemment rentable pour quelques uns et hors de prix pour le plus grand nombre.

La LRU impose à l'université une gestion des finances et du personnel selon le modèle des entreprises privées, en contradiction avec leurs missions de service public. La bénéfice d'un service public pour l'ensemble de la population ne s'estime pas seulement par un bilan comptable ou financier, contrairement aux dividendes versés à quelques actionnaires.

Pour ces raisons, la mise en place de la LRU a suscité et suscite de très larges mouvements de protestation dans les universités, alors même que le gouvernement proteste... de sa bonne foi, au travers d'une communication savamment orchestrée.

Pour en juger, vous pouvez revoir les mensonges du Président Sarkozy dans son discours sur la recherche du 29 janvier 2009.

Qui dit vrai ? Qui dit faux ?

Sur l'immobilisme, on vous dit :

Ils sont toujours en grève Faux.jpg

De nombreux ministres de l'enseignement supérieur ont, tour à tour, réformé l'université :

  • loi Savary (1984)
  • plan Université 2000 (1990)
  • loi sur la semestrialisation (1997)
  • plan Université du 3e Millénaire (1998)
  • loi sur l'Innovation (1999)
  • passage au LMD (2002)
  • loi LRU en 2007

Pendant toute cette durée, seul le mouvement actuel est à l'initiative des universitaires.

LRU : les universités en colère, Zapping du 23/11/07 au 19/02/09

Ils refusent les réformes Faux.jpg

À l'initiative des chercheurs, et durant toute l'année 2004, des États Généraux ont réuni toute la communauté française de la recherche et de l'enseignement supérieur, ainsi que l'ensemble de la classe politique.

Synthétisant ces débats et proposant un nombre important de réformes précises, un rapport complet a été publié et a reçu un large assentiment. Aucune d'entre elles n'a été mise en œuvre par les gouvernements qui se sont succédés depuis cette date. La loi LRU contredit ces propositions.

Ils sont privilégiés Faux.jpg

À Lille 1, 35% des administratifs et techniciens sont précaires (répétition de CDD de 10 mois + 2 mois sans salaire).

Vrai.jpg

En 25 ans, la valeur des salaires des universitaires a baissé d'environ 20%. Pour la rémunération des enseignants-chercheurs et leurs conditions de travail, sur 8 pays industrialisés, la France est classée avant-dernière.

La baisse du nombre d'universitaires contraste avec la hausse du nombre de leur missions. La loi LRU permet aux présidents d'université d'embaucher davantage encore de précaires qui coûtent moins cher que le personnel titulaire. Le désengagement financier de l'État les y contraindra.

Sur les chercheurs, on vous dit :

Ils ne trouvent rien Faux.jpg

Chercher n'est pas facile... à expliquer :
c'est ne pas savoir à l'avance ce qu'on va trouver, ça prend du temps, ça peut paraître inutile.

De nombreuses recherches fondamentales ont pourtant des retombées sur la vie quotidienne. Par exemple, saviez-vous que le premier métro automatique du monde, le VAL, à Lille, est issu d'un brevet déposé le 31 juillet 1971 par le Pr. R. Gabillard de l'Université de Lille 1 ?

Les chercheurs ne sont pas performants Faux.jpg

La recherche française est parmi les plus performantes au regard des moyens ridicules que lui attribue l'État.

Vrai.jpg

La recherche française est classée au 5e rang mondial pour les publications et au 6e rang mondial selon le classement de Shanghaï. Le CNRS est au 1er rang européen et au 4e rang mondial. La France est pourtant classée au 18e rang mondial pour l'investissement public dans la recherche.

Les chercheurs ne sont pas évalués Faux.jpg

En France, les laboratoires, les équipes de recherche et les universités sont évalués au moins tout les quatre ans, souvent par plusieurs organismes différents (AERES, CNRS, etc.).

Les chercheurs sont évalués à chaque étape de leur carrière par des instances nationales (CNU) et locales (Conseil d'Administration ou Conseil Scientifique).

En France, comme partout dans le monde, les chercheurs sont évalués individuellement par deux ou trois experts internationaux indépendants pour chaque présentation (publication) de leurs résultats de travaux de recherche.

Sur les moyens, on vous dit :

Jamais les moyens n'ont été aussi élevés Faux.jpg

Malgré les annonces gouvernementales, entre 2008 et 2009, le budget de l'enseignement supérieur et de la recherche a moins augmenté que l'inflation.

En revanche en 2009 :

  • 900 postes sont supprimés dans les universités
  • plus de 800 millions d'euros de crédit d'impôt recherche sont offerts aux entreprises (avec 1,5% de cette somme, on peut créer 1 200 postes dans les universités).
  • 850 postes seront supprimés au CNRS à l'horizon 2013.

Il y a trop d'universitaires Faux.jpg

En France, entre 1984 et 2008, le nombre d'étudiants dans les universités a augmenté 10 fois plus vite que le nombre de personnels.

En conséquence, les universités françaises sont en sous-encadrement chronique :

  • Lille 1 dispose d'un personnel pour 10 étudiants.
  • Bruxelles, Cambridge ou Zurich disposent en moyenne d'un personnel pour 2 étudiants.

Les frais d'inscription vont augmenter Vrai.jpg

Avec des budgets en baisse, pour continuer à accomplir leurs missions en conservant leur niveau d'exigence, les universités vont devoir trouver de nouvelles sources de financement. La seule méthode qui puisse garantir leur indépendance est d'augmenter les frais d'inscription et de scolarité des étudiants.

Dans les pays où des réformes similaires ont été appliquées; les frais d'inscription ont tous augmenté. Deux exemples :

  • Au Royaume Uni, les frais d'inscription ont été multipliés par 3 en 2004.
  • En Allemagne, ils sont passés en moyenne de 100 € à 500 €.

Sur l'université, vous dit : ...

L'Université restera accessible à tous Faux.jpg

Le désengagement de l'État entraîne le déficit budgétaire des universités :

  • Augmentation drastique des frais d'inscription permise par la LRU ;
  • Pire : asphyxie ou disparition de certaines universités.

C'est ce qui se passe dans les pays qui ont déjà appliqué ces réformes !

L'Université est archaïque et immobiliste Faux.jpg

L'université s'est adaptée mais à quel prix ! Depuis 1984 :

  • Étudiants : + 360% (de 654 000 à 2,4 millions !)
  • Personnel universitaire : +30%
  • Charge d'enseignement officiel des enseignants-chercheurs : + 33% depuis 1984

Le décret sur le statut des enseignants-chercheurs est l'un des décrets d'application de la LRU. Il aggrave encore leur situation en instituant la modulation de leur service. Dans la version initiale, le président de l'université peut augmenter leur temps d'enseignement au détriment de leur temps de recherche. Les suppressions de postes l'y contraindront.

Le Contrat doctoral unique consacre la précarité des jeunes chercheurs et prévoit également la modulation de leur service au détriment de leur formation.


Autoroutes et universités à « péages » !

Pour les autoroutes, on vous a dit : « Lorsqu'elles seront payées, elles seront gratuites ». Et aujourd'hui, elles sont privées et les péages ont bien sûr augmenté !

Pour Gaz de France, on vous a dit : « GdF restera publique ». Et GdF a été privatisée !

Pour les Universités, on vous dit : « Elles deviennent autonomes mais les frais d'inscription n'augmenteront pas ». Et pourtant, l'objectif réel est un désengagement de l'État au nom de la prétendue efficacité de la « main invisible du marché » :

  • De nombreuses Universités françaises ont déjà augmenté illégalement leur frais d'inscription.
  • Dans nombre de pays où les Universités sont déjà autonomes (Grande-Bretagne, Espagne, Italie, ...), les frais d'inscription ont bondi en quelques années. En Grande-Bretagne, ils s'élèvent à 7 000 € par an (107 € avant l'autonomie).

Aux États-Unis, notre « modèle », où les Universités sont autonomes depuis longtemps, les frais d'inscriptions vont de 5 000 € (public) à 19 000 € (privé) en moyenne. Et aujourd'hui, la crise conduit nombre d'Universités (Yale, Harvard, Caltech, ...) à licencier massivement et à augmenter fortement leurs frais d'inscription. Les étudiants touchés par la crise sont de plus en plus nombreux à s'endetter par des emprunts bancaires. Aux États-Unis, deux étudiants sur trois arrivent endettés sur le marché du travail. Leur dette s'élève à 17 000 € en moyenne.

Vrai.jpg

En France, un projet de loi récent va permettre aux banques privées de faire des prêts aux étudiants garantis par l'État ! Étrange coïncidence avec la loi LRU, non ?

Vrai.jpg

Autre coïncidence, Madame Pécresse a aussi révisé le calcul des bourses pour 2009 : moins de boursiers et des bourses diminuées pour les plus démunis ! Quand aux CROUS, le rapport Lambert préconise de les transformer en agences de moyens selon le modèle de la LRU pour les universités. Attendez-vous au doublement du prix du tiket de restaurant universitaire ! Ne serait-il pas plus équitable et efficace de garder le contrôle public des Universités et d'augmenter plutôt les aides (logement, repas, etc.) et les bourses aux étudiants ?

Voilà le sort que l'on prépare aux enfants des familles modestes tandis que nombre de responsables de la crise se partagent les bonus, parachutes en or et autres stock options, bien à l'abri derrière leur bouclier fiscal !

Pour plus d'information, consulter la page Etudiants, les raisons de la colère !

Pour l'efficacité : gratuité et égalité des chances !

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Le gouvernement impose la LRU et ses autres mesures en refusant d'entendre la protestation de l'ensemble du monde universitaire et de la recherche. Il refuse toute concertation digne de ce nom.

L'université n'est pas une entreprise !
Le savoir n'est pas une marchandise !
L'avenir de ce pays, c'est sa jeunesse
et son Service Public d'Éducation !

« À l'heure où l'économie réelle a besoin d'investissements aux dires mêmes du Président de la République, la politique à courte vue de coupes claires sans discernement dans la recherche et l'enseignement supérieur est suicidaire. »
Albert Fert, prix Nobel de Physique 2007 (janvier 2009)