Les petits hommes bleus

De AG_Lille1
Révision datée du 28 mars 2009 à 06:32 par Lievin (discussion | contributions) (L'expérience de Greenpeace)
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Nos relations avec nos amis les petits hommes bleus

Pour le moment, à Lille, nos relations avec la force publique sont excellentes. Espérons que cela va durer car ce n'est pas partout pareil.

Avant de commencer la série d'actions Rectorat/Péage/Gare, il est recommandé d'imprimer et lire le Kit Keuf ou Guide Pratique du Contrôle d'Identité.

L'expérience de Greenpeace

Depuis 30 ans, Greenpeace transgresse la loi au cours d'actions non violentes. Ses adhérents ont adopté des règles qui permettent de minimiser les conséquences judiciaires. Il est intéressant de les rappeler ici :

  • Avoir sur soi au minimum une pièce d'identité et quelques euros (éviter les gsm)
  • Il n'y a pas de responsable ni de chef, il y a éventuellement un porte parole.
  • Ne jamais faire face à un représentant de l'autorité lorsque l'on en est plus à la négociation. Toujours lui tourner le dos (de dos on ne peut pas frapper), voire se coucher.
  • En cas de déposition ou de garde à vue, se référer au Kit Keuf.
  • Filmer l'opération (discrètement si possible), en particulier lorsque policier(s) et manifestant(s) sont proches.

Nous ne sommes plus en 2003. Le nombre de gardes à vue en 2008 correspond à 1% de la population et il y a eu des bavures : Tarnac, Gers, Marseille, Perpignan, ...

Récit d'un de nos collègues de Paris 7 (24/03/09)

Le port d'un badge L'université n'est pas etc... au sortir d'une manifestation semble être maintenant une atteinte à l'ordre publique suffisamment grave pour mériter la vidange à quelques centimètres du visage d'une gazeuse. Il me semble important d'envoyer un communiqué de presse demain décrivant ce qui s'est passé, et ses conséquences constatées par le médecin et retranscrites en jours d'incapacité temporaire totale (ITT).

Comme nous l'a dit l'un des policiers au poste de police où nous avons voulu porter plainte ce soir, la violence était mesurée dans la mesure où ça n'a pas été un massacre au tonfa engendrant 100 jours d'ITT : pour un port de badge, c'est rassurant.