AG des personnels du lundi 2 mars 2009

De AG_Lille1
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Ordre du jour

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  • actions
  • poursuite et modalités de la grève

Informations

Retour des délégués à la Coordination nationale:

JPL: arrivée à la Star Wars sur toutes les universités présentes. Puis tour des délégations pour décrire l'état des mobilisations. Pas de fléchissement de la mobilisation, stagnation au pire. Cette phase a pris du temps (50 tours de parole). Puis communiqué du matin, envoyé rapidement à la presse, mais pas de revendication. Ce communiqué n'a pu être rédigé le matin. Réunion pour une délégation « régionale », Lille II n'était pas là, Lille III ne souhaitait pas forcément discuter, l'Artois était partante, le Littoral, plus ou moins intéressée ... mais pour l'instant cela ne paraît pas simple. L'université invitante propose un embryon de texte qui est ensuite amendé. Contradiction entre des revendications catégorielles et la volonté de rapprochement avec le primaire et le secondaire. Malgré une longue discussion, il est devenu clair que la demande « d'abrogation » devait apparaître explicitement. Côté Droit et Médecine on demandait une abrogation mais où le terme apparaissait en fin de texte après quelques circonlocutions. La majorité a cependant préféré une forme plus explicite. À la suite d'un vote épique, cette motion est passée devant l'autre à 120 voix environ contre 80. Puis la seule version restante a été approuvée à l'unanimité. Petit clash donc autour de cette question de l'abrogation de la LRU.

Étudiante déléguée: des personnes de Toulouse ont demandé à ce que les étudiants soient évincés de cette coordination. La prochaine coordination aura lieu le 6 mars à Marne la Vallée. La question du processus de Bologne/Lisbonne sera abordée.

?A: Rôle de la coordination par rapport aux syndicats ? JPL: y sont représentées les universités en mouvement et un certain nombre de syndicats et associations (SLR, SLU).

??: Il faut que le mouvement soit représenté par cette coordination au niveau des négociations avec le Ministère.

CB: il n'y a que les syndicats qui sont représentatifs pour les personnels au niveau du ministère. Il suffirait que tous les personnels soient syndiqués ;) Pour ce qui est de la participation à la réunion avec la ministre, la position qui a été adoptée de ne pas y aller repose sur le fait qu'il y a des préalables à une négociation, ce qui n'est pas le cas. Position du SNESUP: avoir des négociations sur l'ensemble des problèmes de l'université.

C?: la ministre n'a pas voulu les recevoir (les associations).

?: Il y a DEUX syndicatS qui refusent ce jeu, c'est FO et le SNESUP.

PS: donner des mandats qui ont la même coloration que ceux déjà donnés. Abrogation de la LRU. Faire attention à la politisation du mouvement, que vont récupérer les partis de gauche de ce que nous proposons ? Avoir de la hauteur politique. Il faut que l'on parle du processus de Bologne et de la stratégie de Lisbonne. D'autant plus important que les élections européennes ont lieu cette année. Leur positionnement dans la campagne à venir est fondamental. Vigilant à réagir aux propos de Pécresse, pas de suppression de poste « d'enseignant-chercheur » ! avec le sous-entendu que l'on pourra supprimer les postes BIATOS.

SC: important d'ajouter au mandat les suppressions de postes au CNRS. Si on ne les supprime pas à l'université pour le faire au CNRS, l'université est perdante.

Étudiante: important de réinsister sur la « mastérisation ».

CV: « journée de travail sur la base des propositions de la médiatrice » et « réponses apportées sur la réforme des enseignants » on est très loin d'une négociation. Il n'y a pas de recul, elle ré-explique (vous avez mal compris).

EB: (UFR de chimie) Nous étions une vingtaine. Pas mal parlé des chaires mixtes car vivier section 31 ont décidé de ne pas proposer de comités de sélection. Mais mobilisation en chimie reste assez faible. Revendications : abrogation de la loi LRU. Insister sur l'importance des postes de catégories C. Parler des futures modalités d'action. Comité d'accueil le matin, surtout les jours d'action. (courriel envoyé ce matin à 8h ... plus nombreux d'habitude)

IEEA: courriel reçu à 10h20 pour une AG à 11h ;) Une trentaine de présents, pas mal de BIATOS. Deux sujets de discussion : abrogation de la loi LRU et question du rôle des syndicats et le « mouvement ».

JH: en FSES AG étudiants et enseignants (environ 45 personnes). Discussion autour de la question de la poursuite ou non et des modalités. Le compte n'y est pas, ni sur les emplois, ni sur le décret, ni sur les organismes de recherche, ni sur la mastérisation. Demande de l'abrogation de la LRU. Comment continuer la mobilisation ? Ce qui semblait se dégager : la poursuite de la rétention des notes et non tenue des jurys et grève mode « générale » suivie uniquement par quelques-uns ou grève perlée cantonnée aux jours de mobilisation nationaux. Question des piquets de grève. Poursuivre le programme de grève active avec les ateliers ? En ouvrant à d'autres disciplines ou dans d'autres lieux. Le but des piquets de grève n'est pas d'empêcher les gens d'entrer dans les bâtiments, mais d'informer.

Polytech: 26 présents dont 17 BIATOS. Point sur état des revendications et réponses du gouvernement. Grosses discussions sur la forme de grève : active, totale, partielle, perlée... Mais on ne veut pas afficher que le mouvement faiblit.

Physique: une trentaine (50/50 biatos et E-C), discussions sur les modalités d'action. Assez nombreux à penser que le mot d'ordre de grève générale devient de plus en plus difficile à tenir. Reparler de la grève administrative, on peut la tenir, mais on a l'impression qu'elle ne gêne personne et que l'on n'en parle plus beaucoup. Problème, si on abandonne la grève totale, risque que cela soit pris comme une réponse aux négociations en cours. Évoquer les problèmes de désorganisation liés à la grève, les contrôles continus vont arriver, il faudrait faire un bilan au niveau du CEVU.

JL: comment la coordination, SLR, SLU et autres auront-ils une prise sur les négociations ? Quand il y a eu des grèves sauvages dans les années 70, la question de la présence de personnes du mouvement lors des questions... Est-ce que l'on s'en occupe ou pas ? Exemple : le LKP a insisté pour que les 40 associations soient présentes à la table des négociations. Question posée : à partir du moment où notre AG est organisée autour de ce que fait la coordination nationale, s'il y a du vis-à-vis, ne peut-on proposer une motion pour que SLR/SLU/la coordination soient présents lors de ces réunions au côté des syndicats. Pourquoi ne pas proposer : on veut, à la table de discussions, les acteurs du mouvement ?

CV: on est dans un jeu d'utilisation des différents acteurs en fonction d'où on se trouve. Il y a aussi des syndiqués dans SLR/SLU. Le découpage n'est pas binaire.

HZ: le gouvernement discute avec des individus plutôt qu'avec des organisations (syndicats ou associations).

PS: assez d'accord pour que l'on demande à ce que SLR.SLU et la CNU soient représentés lors des vis-à-vis lors des rencontres avec le gouvernement.

??: la première instance représentative est censée être la coordination nationale en tant que force qui réunit les différentes forces, sans mettre cela en opposition avec les syndicats.

MNA: objectif faire converger tout le monde vers un objectif commun, l'abrogation de la LRU. La coordination est éphémère, contrairement aux syndicats.

JPL: plus que des négociations, demander à ce qu'un débat au niveau national soit ouvert sur le rôle et la place de l'éducation et la recherche. Surtout lorsque l'on voit comment se déroulent les "négociations" avec le gouvernement ...

??: sur le contrat doctoral unique, c'est évoqué, mais on n'en entend pas parler. Se présente comme une avancée, mais va imposer une nouvelle structure du doctorat qui va être en phase avec le contexte de la LRU. Dangeureuse pour la qualité de vie et de recherche des thèsards. Allocation et monitorat vont être abrogés (avec cotisation chômage, retraite). Harmonise les différents contrats, ce qui est plutôt positif.

??: sujet important. pas une grande nouveauté, il y a des aspects positifs, d'autres négatifs. c'est un point que l'on devrait mettre explicitement à l'ordre du jour de l'AG.

??: mini-décret ens-ch. révisable tous les ans. on va moduler les temps enseignements recherche selon le contexte où se déroule la thèse. Montant du salaire plancher pas dans le décret. Bourses seront désormais prises sur le budget de l'université.

Prochaine AG: ajout du contrat doctoral à l'ordre du jour en premier point.

Retour sur le vote des mandats pour la prochaine coordination:

Mandats pour la coordination:

  • abrogation de la LRU / pacte pour la recherche (demande la suppression de l'ANR et de l'AERES)
  • Bologne/Lisbonne
  • dénoncer les tentatives de division du mouvement EC/BIATOS
  • suppression postes EPST
  • refuser la suppression des postes de catégorie C et l'externalisation de leurs missions
  • mastérisation
  • revalorisation du point d'indice
  • non respect des instances élues (CNESER) par la ministre (dans laquelle ne se trouve pas la CPU !)
  • que la coordination soit représentée auprès des syndicats lors des vis-à-vis sur la base d'une structuration de cette représentation.

unanimité sur tous ces points (sauf une large majorité sur le dernier point, quelques abstentions).

Discussion sur l'ajout d'un mandat sur un débat national sur l'éducation. Médiatisation du débat sur l'éducation. Possibilité d'accéder aux médias publics. (très large abstention)

Désignation des représentants pour la coordination:

  • Annick Demade
  • Noémie (?)
  • Fabrice Caudron
  • Pierre Suret
  • Judith Hayeb

à l'unanimité.

Discussions/débats sur la poursuite du mouvement:

  • journée de manifestation jeudi prochain, il est important d'être nombreux pour éviter que les médias ne relaient le fait qu'avec les négociations le mouvement faiblit.
  • Qu'est-ce qu'on fait cette semaine ? Forcément, il y aura jeudi, mais les autres jours ? Il faut continuer à faire des actions visibles.

Thème « rejouer le match de la LRU ? » pour la prochaine manifestation ?

Grosses discussions sur le fait de passer d'une grève totale à une grève perlée. Sera interprété comme une faiblesse. Après de longues discussions, la question mise au vote est la suivante:

Appel à la grève avec un temps fort jeudi 5 mars jusqu'au lundi 9 mars (AG à 14h). 9 abstentions, 97 pour.